Fernando Montiel Klint
Biographie
Fernando Montiel Klint est né en 1978, il vit et travaille à Mexico. Fernando Montiel Klint a étudié la photographie à l’Escuela Activa de Fotografía et au Centro de la Imagen. Son œuvre est représentée dans les collections du musée d’Art de Guandong (Guangzhou, Chine), du musée d’Art contemporain du Chili, Nave K (Espagne), du musée d’Art moderne d’Aguascalientes (Mexique). Il a fait l’objet d’expositions personnelles et collectives dans des musées du monde entier, tels que le Palais des Beaux-Arts (Belgique), le musée de la Patagonie (Argentine), le Colegio de Arquitectos (Murcia, Espagne), le Victoria & Albert Museum (Londres), le Santralistanbul (Istanbul), l’université de Bilgi University (Turquie), El Palau de la Virreina (Barcelone) ou la Triennale de Milan. Il a aussi bénéficié de bourses de la part d’Omnilife, d’ID Magazine et a reçu le premier prix aux XXIIèmes Rencontres Nationales des Jeunes Artistes (Mexique). Il est également finaliste à Critical Mass (États-Unis). Son travail a été présenté dans des foires artistiques telles que Preview Berlin, Slick Paris, Scope Basel, Maco Mexico, PhotoMiami ou MadridFoto. Il est représenté au Mexique par Emma Molina, en Espagne par la Galería Fernando Pradilla, et à New York par la CTS Gallery.
Paroles d'auteur
« La photographie, c’est la liberté et un chemin pour explorer toutes mes pensées. Un moyen de créer une vie artificielle paisible et pleine d’humour. J’aime la façon dont nous vivons notre contexte moderne. J’ai grandi en regardant beaucoup de films, depuis mon enfance j’aime le cinéma, j’aime le fait que la photographie puisse nous laisser mettre en scène une réalité manipulée, le fait de pouvoir créer ses propres histoires. » « Mon travail est un moyen de mettre le spectateur dans une sorte de conflit entre ce qu’il voit et ce qu’il ressent. Ce qui m’intéresse c’est de voir s’ils vont rire ou s’ils ont peur de ce qu’ils voient. J’aime un spectateur actif. J’aime les images qui font rire. »
Focus
MISE EN SCÈNE
Focus
MISE EN SCÈNE
La mise en scène dans la photographie est à l’opposé de ce que Henri Cartier-Bresson appelle « l’instant décisif » : un sujet que l’on saisit sur le vif. Elle est le fruit d’une longue réflexion qui, avant de se concrétiser, peut d’ailleurs se prolonger pendant des jours, voire des mois. Certains photographes, selon leur méthode de travail, effectuent d’abord un travail de recherche de lieux adéquats et de modèles si besoin. Ils n’hésitent pas, avant la prise de vue, à réaliser des croquis, à placer le modèle dans leur étude, à faire des essais lumière, des tests. Ici, dans la photographie de Klint, nous voyons bien la mise en scène, tout est savamment pensé, le lieu choisi avec ces fenêtres en abyme qui enferment le cadre. Les moindres objets parsemés qui trouvent leur place dans le décor prennent une signification particulière, la pose, les vêtements choisis, le traitement de la lumière… Rien n’est laissé au hasard et la mise en scène de Klint sert son propos.