Olivier Culmann
Biographie
Né en 1970 à Paris, Olivier Culmann est photographe depuis 1992 et membre du collectif Tendance Floue depuis 1996. Le conditionnement social et le libre-arbitre habitent l’œuvre d’Olivier Culmann. À cheval entre l’absurde et le dérisoire, son œuvre analyse avec une acuité millimétrée la question de nos vies quotidiennes et de nos rapports avec les images. Revenant sans relâche sur ses obsessions – et les nôtres –, il nous emporte par son humour et son art de la narration.
1993-1999 réalise, avec Mat Jacob, Les Mondes de l’école qui obtient la Villa Médicis Hors Les Murs en 1997
2001 Parution de Les Mondes de l’école (Marval) et Une vie de poulet (Filigranes)
2003 Prix Scam Roger Pic pour Autour, New York
2001-2002 2004-2006 vit au Maroc, en Inde et aux États-Unis pour le projet Watching TV
2006 La série Watching TV présentée aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles
2008 3ème prix World Press Photo pour la série Watching TV (catégorie Sujets Contemporains)
2009-2011 vit en Inde pour le projet The Others
2011 Parution de Watching TV (Textuel) Exposition Watchers au Pavillon Carré de Baudouin à Paris
2015 Exposition The Others au Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône Parution de The Others (Xavier Barral)
2016 Exposition rétrospective 2001-2016 au Centre d’Art Contemporain Photographique-Villa Pérochon à Niort, puis à l’Espace Bazacle à Toulouse
2017 Prix Niépce pour l’ensemble de son parcours
1993-1999 réalise, avec Mat Jacob, Les Mondes de l’école qui obtient la Villa Médicis Hors Les Murs en 1997
2001 Parution de Les Mondes de l’école (Marval) et Une vie de poulet (Filigranes)
2003 Prix Scam Roger Pic pour Autour, New York
2001-2002 2004-2006 vit au Maroc, en Inde et aux États-Unis pour le projet Watching TV
2006 La série Watching TV présentée aux Rencontres Internationales de la Photographie d’Arles
2008 3ème prix World Press Photo pour la série Watching TV (catégorie Sujets Contemporains)
2009-2011 vit en Inde pour le projet The Others
2011 Parution de Watching TV (Textuel) Exposition Watchers au Pavillon Carré de Baudouin à Paris
2015 Exposition The Others au Musée Nicéphore Niépce à Chalon-sur-Saône Parution de The Others (Xavier Barral)
2016 Exposition rétrospective 2001-2016 au Centre d’Art Contemporain Photographique-Villa Pérochon à Niort, puis à l’Espace Bazacle à Toulouse
2017 Prix Niépce pour l’ensemble de son parcours
Paroles d'auteur
« D’une façon générale, je m’intéresse davantage à provoquer un questionnement plutôt qu’à « montrer » ou pire démontrer quelque chose. » « Dans mon travail, j’aime bien être dans l’anti-spectaculaire, dans le « normal », dans le quotidien, dans ce qui a priori n’a pas d’intérêt. » « Hambourg – Montréal. Dix jours en gestation à regarder la mer qui vient. Et les mille deux cent containers au contenu inconnu. Mystérieuses boîtes qui promènent les inutiles marchandises indispensables à nos vies consommatrices. Tenir debout et bouffer un peu de vent en s’inventant quelques aventures. Attendre minuit pour regarder les pendules tourner à l’envers et ramener leurs aiguilles sur les coups de onze heures pour cause de fuseau horaire. Vingt cinq heures par jour, c’est toujours ça de gagné sur la date. Manger épicé et refaire l’Himalaya avec l’équipage indien d’une compagnie canadienne sous pavillon panaméen. Croire qu’il y aura quelque chose au bout alors que tout se passe ici. L’intérêt du voyage est dans son chemin. Parcours préalablement imaginé et tracé d’un doigt sur une carte. » source : site de Tendance Floue
Focus
COMPOSITION
Focus
COMPOSITION
Le photographe doit composer son image, c’est-à-dire organiser les différents éléments qui y figurent pour lui donner une force visuelle. Il doit pour cela tenir compte de la place du sujet dans le cadre, des lignes directrices qui conduisent le regard vers les points forts de l’image, de l’équilibre des masses et des volumes, des échos de couleurs. Pour être au plus près de ce qu’il veut transmettre (dynamisme, harmonie, équilibre ou déséquilibre), il va pouvoir suivre certaines règles de composition (souvent issues de la peinture) ou alors les remettre totalement en question. Dans l’image de Culmann, les lignes de fuite qui composent l’image conduisent notre regard dans une direction, celle de l’horizon, une ligne que l’on s’attendrait à voir horizontale mais qui est oblique, ce qui provoque un malaise, une perturbation de nos sens.