Patrick Willocq
Biographie
Né en 1969 à Strasbourg.
Vit et travaille entre Paris, Hong Kong et Kinshasa.
Photographe autodidacte, Patrick Willocq a connu une renaissance de milieu de vie. C’est un voyage de retour au Congo en 2009 (il y a grandi) qui lui a fait quitter les activités professionnelles qu’il menait depuis vingt ans en Asie-Pacifique, pour se consacrer, par un engagement depuis 30 ans, pleinement à la photographie.
Patrick puise dans son imaginaire l’art de métamorphoser le réel en tableaux à l’image de ses profondes convictions humanistes. Avec le sujet, élément à part entière de son dispositif créatif, il pratique une esthétique jamais dépourvue d’éthique. Dans toutes ses mises-en-scène, authentiques performances composées avec le plus grand soin, entièrement construites in situ plutôt que créées sur Photoshop, il choisit d’envoyer des messages voulus par une théâtralisation participative et qui vient contraster avec les stéréotypes ressassés par les médias, tout en générant localement une plus grande solidarité sociale. Son acte artistique est une hybridation singulière entre l’ethnologie, la sociologie, la performance, l’installation, la photographie et la vidéo.
Ses travaux ont été nominés, voire souvent finalistes ou lauréats de prestigieux prix internationaux dont le Prix Découverte des Rencontres d’Arles 2014, Prix Coup de Cœur HSBC et Sony WPA 2016, Prix Leica OBA 2014 et 2017. Ils ont été exposés dans de nombreuses foires d’art contemporain et de multiples musées. D’important medias français et internationaux continuent de les publier. Patrick est représenté par les galeries Vision Quest en Italie, Project 2.0 aux Pays-Bas et Clémentine de la Féronnière en France.
Vit et travaille entre Paris, Hong Kong et Kinshasa.
Photographe autodidacte, Patrick Willocq a connu une renaissance de milieu de vie. C’est un voyage de retour au Congo en 2009 (il y a grandi) qui lui a fait quitter les activités professionnelles qu’il menait depuis vingt ans en Asie-Pacifique, pour se consacrer, par un engagement depuis 30 ans, pleinement à la photographie.
Patrick puise dans son imaginaire l’art de métamorphoser le réel en tableaux à l’image de ses profondes convictions humanistes. Avec le sujet, élément à part entière de son dispositif créatif, il pratique une esthétique jamais dépourvue d’éthique. Dans toutes ses mises-en-scène, authentiques performances composées avec le plus grand soin, entièrement construites in situ plutôt que créées sur Photoshop, il choisit d’envoyer des messages voulus par une théâtralisation participative et qui vient contraster avec les stéréotypes ressassés par les médias, tout en générant localement une plus grande solidarité sociale. Son acte artistique est une hybridation singulière entre l’ethnologie, la sociologie, la performance, l’installation, la photographie et la vidéo.
Ses travaux ont été nominés, voire souvent finalistes ou lauréats de prestigieux prix internationaux dont le Prix Découverte des Rencontres d’Arles 2014, Prix Coup de Cœur HSBC et Sony WPA 2016, Prix Leica OBA 2014 et 2017. Ils ont été exposés dans de nombreuses foires d’art contemporain et de multiples musées. D’important medias français et internationaux continuent de les publier. Patrick est représenté par les galeries Vision Quest en Italie, Project 2.0 aux Pays-Bas et Clémentine de la Féronnière en France.
Paroles d'auteur
L’idée était que français et demandeurs d’asile, mués en comédiens, créent ensemble une œuvre photographique qui témoigne de leur histoire et qui renvoie à l’universalisme de leurs conditions. Car il existe des « Saint-Martory » partout en France, en Europe et dans le monde.
Je voulais fédérer des gens dont l’opinion sur les migrants est aux antipodes à travers une théâtralisation participative afin d’envoyer des messages qui viennent contraster avec les stéréotypes ressassés par les médias, tout en générant localement une plus grande solidarité sociale .
Je voulais fédérer des gens dont l’opinion sur les migrants est aux antipodes à travers une théâtralisation participative afin d’envoyer des messages qui viennent contraster avec les stéréotypes ressassés par les médias, tout en générant localement une plus grande solidarité sociale .
Focus
Tableau photographique
Focus
Tableau photographique
Le tableau en peinture, comme le roman en littérature, se sont imposés dans l’histoire de l’art : ce sont des formes dominantes, voire hégémoniques. La photographie peut-elle échapper à cette analogie avec la peinture ? Si le peintre choisit son support avant même de créer, le photographe est libre a posteriori de décider de son tirage : format, papier, encadrement. Entre photographie et peinture, on ne peut donc pas se limiter à la comparaison des supports et encore moins, à la comparaison de leur finalité : être un plan délimité, autonome, accroché au mur, en frontalité avec le spectateur. Alors quelles intentions artistiques sont réalisées à la fois par le peintre et le photographe ? D’une part, la composition de l’image et l’utilisation de la camera obscura en peinture semble confirmer cette hypothèse. Patrick Willocq compose son image en différentes séquences qui traversent le temps (la guerre d’Espagne, le monde contemporain) et qui représentent des espaces hétérogènes (la méditerranée, un village français, l’Espagne). Il s’inscrit finalement dans la tradition de la peinture d’histoire et compose son image comme un polyptyque. D’autre part, les artistes s’inscrivent, consciemment ou non, dans une tradition. Les références picturales sont évidentes : la Marianne tenant le drapeau renvoie à Delacroix (La liberté guidant le peuple, 1830) et les bras levés du personnage central évoque Goya (El tres de mayo de 1808, 1814). Ainsi, qu’elle soit picturale ou photographique, la forme tableau ne cesse de se répéter et de réinventer.